La carte de visite numérique
Après vous avoir présenté l’impact sur l’environnement de la carte de visite papier (article ici), nous vous proposons un comparatif avec la carte de visite en version numérique en prenant pour exemple la solution développée par Glibl (bientôt la comparaison avec d’autres solutions de cartes de visite numériques).
Nous vous rappelons que pour la fabrication d’une seule carte de visite papier, c’est minimum 2 à 5 litres d’eau, une trentaine de produits chimiques et environ 1Wh d’énergie qui sont consommés. Son rejet en éq CO2 est d’environ 2 à 3g pour chaque carte de visite. N’oublions pas les 100g éq CO2 sur la partie numérique pour les échanges avec les imprimeurs et graphistes pour valider la commande de la carte papier.
Le numérique, une solution miracle ?
Dans un monde en transformation digitale et environnementale, le numérique est souvent présenté comme une solution miracle.
Néanmoins, nous savons que le numérique a un impact environnemental important et que dans certains cas, la solution n’est pas si miraculeuse que ça.
Nous allons calculer ici l’impact environnemental de la carte de visite en version numérique pour la solution développée par Glibl.
Glibl a décidé de transformer la carte de visite en 100% digitale et de supprimer totalement les supports physiques (papiers ou plastiques) pour de ne pas multiplier les impacts.
Ses impacts sont donc uniquement liés à l‘outil numérique et aux bases de données stockées sur les serveurs.
Ainsi, chaque utilisateur possède son compte avec sa carte sous le format d’une image pour afficher son logo, sa charte graphique et donc l’identité visuelle de l’entreprise. Là où une l’image en bonne qualité pèse environ 1Mo, Glibl permet de stocker cette même carte avec un poids de moins de 50Ko, ce qui permet de diviser par minimum 20 l’espace nécessaire et les ressources associées pour son stockage. Cet impact reste le même que la carte soit partagée 1 fois ou 1 000 fois.
Il faut savoir qu’1 Mo rejette environ 20g éq CO2 par an et consomme 25 Wh. Un utilisateur Glibl rejette ainsi 1 g éq CO2, qu’il partage sa carte 1 fois ou 1 000 fois.
Le choix des serveurs important
Glibl a fait le choix d’utiliser des serveurs OVH, situés en France. OVH a une politique d’optimisation de la gestion et de la consommation des serveurs pour réduire au maximum l’impact sur l’environnement.
C’est donc aujourd’hui 78% de l’énergie consommée qui est issue de sources renouvelables et 34% des composants utilisés pour les serveurs qui sont des pièces reconditionnées.
Le numérique consomme de l’eau, OVH affiche une consommation de 0,17 à 0,20 L/kWh pour les opérations des Datacenters.
Voici un lien pour plus d’informations sur leurs engagements :
L’impact de la carte de visite en version numérique
Ainsi pour reporter sur la carte de visite numérique développée par Glibl, voici l’impact d’un utilisateur et de sa carte de visite qui ne change pas s’il la partage 1 ou 10 000 fois :
Ses 50 Ko rejettent environ 1g de CO2 et consomment 1 Wh. Sa consommation en eau est estimée entre 0,00017 et 0,00020 L/h ce qui représente une consommation annuelle de 8,76 kW et de 1,49 à 1,75 L d’eau.
Voici donc la comparaison si un utilisateur imprime 200 cartes de visite papier ou s’il la partage 200 fois en version numérique avec Glibl :
- Version papier : 200 litres d’eau, 300g éq CO2 et 2 kW énergie consommés.
- Version numérique avec Glibl : 1,49 à 1,75 litres d’eau, 1g de CO2 et 8,76kW énergie consommés.
Si nous reprenons les chiffres calculés dans le précédent article avec l’impression de 200 à 500 millions de cartes de visites partagées chaque année, ce sont des centaines de millions de litres d’eau et des tonnes de CO2 qui peuvent être économisés grâce à l’outil numérique, notamment celui développé par Glibl.
La prochaine fois que vous voulez faire vos cartes de visite, pensez à son impact environnemental et aux possibilités que lui offre les outils numériques.